Il y a neuf mois, après une gestation de neuf mois (c’est drôle ça – ce cycle des 9 mois), j’ouvrais les « portes » du magasin de Compoz’Om. 🥁

Trois programmes qui partent du profond de moi :
le programme cohésion qui tisse des liens avec soi et les autres au sein d’un groupe,
le programme éco projet qui utilise les obstacles comme alliés, pour redonner le pouvoir d’agir au service des communs, 
le cercle de dialogue, qui en renforçant notre capacité d’écoute, empowerment l’écoute générative et permet de créer quelque chose de nouveau et de plus grand que soi.

À la suite de ça, j’ai connu une période de sensation de grand vide. 😱🫣 Je dis souvent qu’elle a duré trois mois quand dans les faits, elle a duré trois semaines ! Tellement ça m’a paru interminable et extrêmement inconfortable. 🥵🥶

Je venais de mettre en lumière ☀️ce que je porte au plus profond de moi.  Je comprends alors aujourd’hui les angoisses que cela a généré. Il y avait cette peur de la perte de quelque chose. Au départ, je pensais que cette peur était liée à un besoin de sécurité financière. Je me levais pleine d’énergie, le cœur battant et chaque jour je me couchais en plein déséquilibre.  Jusqu’à un soir à voir ma maison disparaître, aspirée sous mes pieds.🌪️  Ça me mettait dans un état de paralysie, et toutes les parades échappatoires étaient bonnes ! (m’activer sur plein d’autres tâches, chercher autre chose ailleurs comme répondre à des offres d’emploi…).

Bref, paradoxalement, tout ce qui pouvait me détourner de la seule intention qui comptait vraiment ! C’est dingue ça ! 🤦‍♀️🤸‍♀️ Aujourd’hui, je comprends, qu’au final, c’est bien plus profond. C’est la perte de quelque chose que jusqu’alors j’avais gardé juste à l’intérieur de moi. C’est accepter que ce quelque chose soit à tous, qu’il voyage, qu’il soit confronté et qu’il s’en trouve modifié. C’est accueillir son exposition. Et c’est aussi oser, avoir confiance en soi, s’aimer

Ma pratique du Qoya m’a aidée à me réaligner, avec cette part de moi, qui vit et m’illumine : mon essence.💃🏼🧘‍♀️
Elle m’a soutenue à rester focus sur mes objectifs 🎯et à calmer cette dispersion mentale et émotionnelle 🙇‍♀️ à me faire confiance et à m’écouter avec sagesse. Un soir, à bout de cet état, je me suis dit : « OK à présent, si maintenant, tu mets toutes tes peurs au placard fermé à double tours, qu’entends-tu ? » 🧏‍♀️

Ce que j’ai entendu, c’est cette passion, cette animation en moi, 💓 à travailler auprès des jeunes, depuis que j’ai 16 ans. A 16 ans, j’avais émis le souhait de devenir éducateur spécialisé. Oeuvrer auprès d’eux pour leur faire appréhender, découvrir, nourrir la relation à soi et aussi par et avec, la relation aux autres. Il y a 15 ans que Compoz’Om est né dans la réalité. Le nom était posé sur le papier. A cette époque, il était destiné à être une centre d’accueil pour les jeunes. L’idée était de leur offrir un espace pour exprimer leur talent caché et de les accompagner à les développer. 

Le lendemain matin, j’écrivais à 20 écoles de Rennes. 📩

Mon journal, pourquoi je te raconte tout ça ? 
Parce qu’en septembre, j’ai accompagné 12 classes de BTS avec le programme cohésion sur des journées d’intégration. Au total, c’est plus de 180 jeunes qui se seront alors interrogés sur leurs appétences, leurs besoins, leurs valeurs, ce pourquoi ils sont dans ce cursus et ce qu’ils aimeraient offrir demain, comment un groupe peut venir en soutien à chacun…

Un étudiant m’a dit en milieu de journée : « ah, mais on va travailler en même temps. J’aime bien cette façon d’apprendre sans en avoir l’air ». 😉

Et moi, j’aime dans mes accompagnements que les participants repartent avec le sentiment d’avoir appris quelque chose, que quelque chose a grandi en eux.

C’est drôle non ? D’observer comment un souhait de toujours perdure, sans en avoir l’air, et finit par trouver sa place. Moi, je trouve ça chouette. Ca me ramène aussi à cette part de moi qui sait. Qui sait ce qui est “bon” pour moi. Le seul à ne pas le savoir, c’est bien souvent mon mental.

L’expérience et le rythme était intense et nourrissant. J’ai terminé ce marathon🏃‍♀️ en intelligence collective épuisée, mais pas vidée, au contraire, remplie !🔥

Et j’ai la joie, sur un rythme plus espacé, de poursuivre avec une troisième école sur la thématique de « comment avancer individuellement et collectivement sur un projet de manière productive ». Je ne connais pas la résultante de tout ça, et encore moins l’horizon, mais une chose est sûre, je suis bel et bien sur mon chemin. 💫

PS : Clin d’oeil à ce numéro 12. Il s’est passé un peu de temps avant que je t’ouvre de nouveau. Depuis déjà quelques semaines, j’avais un autre sujet en tête à te partager. Puis, juste avant de t’écrire, je me suis dit, nan, c’est ça que j’ai envie de poser sur papier aujourd’hui. Je suis née un 12 novembre. Il ne pouvait pas s’écrire autre chose sur ce 12 ème épisode.

Inspirations :

Osez gagner votre vie sans la perdre”. Odile Crouigneau.

“Comment oser s’affirmer” Natacha Calestrémé.

Dans « Sage, Sauvage et Libre », Claire Garin nous invite à nous reconnecter à notre nature profonde en découvrant ou approfondissant sa pratique du Qoya

Avec beaucoup d’humour, de profondeur et d’humanité, vous serez invité.es par des mouvements et rituels simples et puissants à créer des espaces pour revenir à votre essence, vous ancrer dans votre vérité et nourrir la joie d’être soi et d’être vivant.

“Sage, sauvage et libre” Claire Garin aux éditions First.

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