L’optimisme de Jo. Encore ! Une respiration pour la planète, du moins du côté climatique. Avions au sol. Voitures au garage. Et une belle baisse sur le prix de l’essence au passage. Hé ! C’est quand même dommage de s’être pressé à faire le plein au début du confinement. Hihihi. Baisse de 25 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial ! Et si comme nous suivons heure par heure le nombre de victimes au corona virus, nous suivions en parallèle notre empreinte écologique. Pour une prise de conscience. Pour une responsabilisation et arrêter de se considérer comme des victimes. Pour transformer des mesures que nous subissons aujourd’hui en mesure que nous choisirons demain. Pour orienter l’économie vers un monde à bas-carbone dans la durée et non dans la temporalité. Pour changer les perceptions ! Le changement climatique n’est pas un danger lointain et distant, c’est un danger imminent. Et cette peur que nous traversons aujourd’hui face au virus ne peut pas y être déconnectée. Ne pas prendre soin, ne pas préserver nos ressources vitales et leur équilibre, et croire à une survie de notre espèce est une aberration. Aujourd’hui, le Corona virus, et demain? Quelle autre virus? Aujourd’hui une solution, enfin, je me force d’y croire, mais admettons. Nous allons comme ça être confiné 6 mois par an ? Non ? Sérieusement. Mais, OK, admettons ça de nouveau. Mais alors, quand on sait que c’est 10 000 à 20 000 îles qui pourraient disparaître totalement d’ici 2100. Des grandes villes comme Miami, New-York, Tokyo, Singapour ou encore Amsterdam qui risquent d’être envahies par les eaux si la montée du niveau des océans n’est pas contenue. Le confinement risque d’être compliqué, vous ne croyez pas, quand nous serons réduits à tous vivre sur un même morceau de terre ! OK. Vous allez me dire. Oh oh mais c’est loin ça ! Très bien, alors juste un dernier chiffre publié dans le rapport du forum humanitaire mondiale en 2009 : le réchauffement climatique est déjà responsable de 300 000 morts par an. On devrait atteindre 1 million par an en 2030 ! C’est pas si loin ! Cette pause sur l’économie mondiale, est une opportunité à une autre forme d’économie. Matthieu Dardaillon, dans son livre « Activez vos talents, ils peuvent changer le monde ! », dont sont issues ces quelques prises de consciences citées plus haut, écrivait également : « en fait la seule et unique question que nous devrions nous poser est : je suis le problème ou je suis la solution ? ».