Il m’aura fallu 40 ans pour comprendre ce que voulait dire aimer amoureusement. Je ne parle pas d’aimer un parent ou un frère. Je ne parle pas d’aimer une amie ou un ami. Je ne parle pas d’aimer son enfant. Non, je parle de l’amour amoureux. En effet, il y a 1000 façons d’aimer. Autant dire qu’il y a de quoi s’y perdre et personne ne nous apprend cela. Nous découvrons des émotions auxquelles notre corps réagit et que notre cerveau interprète comme de l’amour. Mais quel amour jouons nous alors ? Car l’amour amoureux, le cerveau n’en a aucune connaissance à la base.

Et quand on sait que le cerveau ne fonctionne que par un procédé de mémorisation d’émotions liées à des situations passées, il n’est alors plus surprenant de comprendre combien il devient difficile de ne pas se perdre dans les relations amoureuses. Si pour certains, ce n’est pas un sujet, il s’avère que pour d’autres c’est le parcours de toute une vie. Je fais partie de cette deuxième catégorie. Il m’aura fallu affronter bien des batailles pour dénier faire faire une bascule à mon cerveau. Jusqu’à me mettre véritablement en danger pour tout dire.

C’est là que commence un long cheminement de travail sur soi. Car rien est dû au hasard ou à la malchance, ça serait trop facile. Je ne soutiens pas non plus, qu’il ne peut y avoir, en aucun cas, une part de “pas de bol” à un moment donné, notamment dans la gradualité de la “mauvaise rencontre”. Encore que. Je reste encore interrogative sur ce point. Car je ne suis pas certaine que sans la peur de ma dernière expérience, j’aurais été poussée à agir comme tel et à atteindre ce point de bascule d’aujourd’hui. Dans ce cheminement au travers la psychologie, les neurosciences, la physique quantique et la spiritualité, quatre éléments en particulier ont marqué ma recherche et m’ont donné une clé de lecture, une fois ces 4 éléments pris dans leur ensemble. 

Joe Dispenza m’interpellera sur cette notion de forcer notre cerveau à agir de manière consciente et non de manière inconsciente. Autrement dit sur de l’inconnu et non du connu. Car tant que nous sommes sur du connu, nous sommes sur des expériences passées et que donc nous réitérons encore et toujours. Nous restons sur un futur prévisible.

Joe dispenza " Notre conscience change la matière "Le pouvoir créateur de notre conscience, de notre esprit sur la matière. Et si le le monde extérieur n'était qu'un reflet de votre intérieur et que vous pouviez changer alors votre vie.

Si nous souhaitons changer et vivre ce que nous désirons, nous devons donc agir sur de l’inconnu. Si à ce stade, je comprends bien le fonctionnement de notre cerveau et le principe, le “comment” reste très énigmatique. 

Sadhguru, dans un registre plus spirituel, me fera comprendre que la réalité n’est autre que celle que l’on voit. Et qu’il y a donc autant de réalités que d’individus. Je percute alors que je ne vivais pas mes relations amoureuses tel qu’elles étaient mais tel que je voulais qu’elles soient. En gros, c’est comme produire un conte de fées sans prince charmant. 

Arouna Lipschitz me bousculera beaucoup avec le fait que l’âme choisit les parents pour poursuivre son accomplissement. C’est donc moi qui ai choisi mes parents. Mais pourquoi ? Qu’est-ce que mon âme cherche à achever ? 

Enfin, par l’approche des neurosciences et de la physique quantique, je touche du doigt le comment agir en toute conscience. Lorsque nous concentrons nos pensées sur une situation désirée, et que nous y mettons une intention,  notre corps se met en action et tout s’agite tout là-haut pour que le changement s’opère. C’est alors que vous comprenez qu’aucune rencontre n’est l’effet du hasard. 

Le bilan de tout ça,  c’est beaucoup d’interrogations et peu de réponses. Je laisse reposer… 

Au travers de nouvelles rencontres, je me rends compte par la suite que je réussis alors à lire combien nous pouvons être en amour pour une personne tout en étant en désamour amoureux. À l’inverse, je réussis à percevoir l’amour amoureux. Une amie m’écrivait un jour : “j’arrive à penser à moi dans cette relation. Dans les autres, je pense à l’autre, à son bien être….”. Je saisis aujourd’hui toutes les nuances de sa phrase. 

Aimer amoureusement,  ce n’est pas aimer une personne pour vivre une histoire sur des références passées qui la plupart du temps ne sont pas les vôtres. “Aimer”, oui. “Au service de”, non.

Aimer  amoureusement,  c’est aimer une personne avec qui, il vous sera possible de vivre la vie que vous désirez vivre ensemble et individuellement. Je pense à cette citation : aimer c’est se rencontrer par moment sans jamais se confondre. Ce n’est pas exister dans cette relation, c’est y être vivant.

Après 40 années de schémas amoureux ancrés et répétés, je ne vous cache pas que ça met un beau bordel là-haut, car le cerveau, lui, déteste et ne sait pas faire autre chose que le futur prévisible. Mais, quelle sérénité pour l’âme, le cœur et le corps. Ils se trouvent alors tous les trois d’accord. Et j’aime avec toutes les lettres.

Sadhguru Comment vivre heureux ?
Pourquoi les relations deviennent complexes ?
Arouna Lipschitz La voix de l’amoureux quantique
Illumin'e'sens Guérison de l'âme Les contrats d'âme - L'âme choisit ses parents, famille, entourage

One thought to “PARLEZ MOI D’AMOUR, AVEC TOUTES LES LETTRES”

  • Boulvard

    Sadhguru est une personne très intéressante.
    Je n’ai pas écouté les autres « le quantique est souvent un terrain d’expérimentation.. » Je dirait que nos ex sont liés à nos référents culturels et pas seulement à nos parents.

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